Hier s’est achevée la première phase des élections au Conseil supérieur de la magistrature. Une nouvelle fois – après les élections à la Commission d’avancement en juin déterminant la représentativité syndicale – le Syndicat de la magistrature obtient des résultats très positifs.



{{Il est même le seul à progresser par rapport aux dernières élections au CSM.
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En effet, le SM recueille au total 31,8% des suffrages, contre 27,2% en 2006, soit 4,6 points supplémentaires. L’Union syndicale des magistrats (USM), quant à elle, perd 2,1 points (62,2% contre 64,3% en 2006), tandis que FO-magistrats perd 2,7 points (5,8% contre 8,5% en 2006).



Au siège, la progression du Syndicat de la magistrature est particulièrement nette : il obtient 1264 voix sur 3642, soit 34,4% des suffrages. Dans un contexte de baisse de la participation, le Syndicat gagne 176 voix par rapport au scrutin de 2006. Au niveau local, le Syndicat enregistre quelques performances qui confirment ses scores élevés au siège (34,7% contre 29,5% en 2006) : ainsi à Paris et à Agen, le SM devance même l’USM ; à Bordeaux, le SM et l’USM sont au coude à coude.



Au parquet, malgré un différentiel croissant avec les scores obtenus au siège, les résultats sont là encore meilleurs qu’en 2006 avec 315 voix contre 288 lors des dernières élections, soit 23,9% contre 21%.



Ce scrutin vient consacrer les combats que le Syndicat de la magistrature mène depuis toujours et sans concession au service d’une justice démocratique, indépendante et gardienne de la liberté individuelle.



En accordant leur confiance à nos futurs élus au sein du CSM, les électeurs ont marqué leur attachement à une représentation syndicale pluraliste au sein de cette institution. Ce vote traduit également une volonté forte de rompre avec les errements du précédent Conseil en termes de nominations, notamment pour les postes de chefs de cour et de juridiction.



Le Syndicat de la magistrature est résolu à défendre farouchement l’indépendance de la justice, à promouvoir la transparence et l’impartialité dans les pratiques du CSM et à éviter sa confiscation par le pouvoir politique et la hiérarchie judiciaire.



A l’instar du titre de notre 44ème congrès qui s’est tenu ce week-end à Paris, ces résultats démontrent que dans la magistrature aussi, « le vent se lève... »