Pétition lancée par le Réseau Education Sans Frontières (RESF) et l'Observatoire de l'Enfermement des Etrangers (OEE)

Des centaines d'enfants sont enfermés dans des centres de rétention administrative ou en zone d'attente, avec ou sans leurs parents.

Telle est la conséquence de la politique du chiffre menée en matière d'immigration depuis plusieurs années !

Cette pratique vient d'être sévèrement sanctionnée par la Cour européenne des droits de l'Homme qui, dans l'arrêt ci-joint, condamne la France pour violation de l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'Homme, portant interdiction des traitements inhumains ou dégradants, aux motifs notamment que "la promiscuité, le stress, l'insécurité et l'environnement hostile que représentent ces centres ont des conséquences néfastes sur les mineurs, en contradiction avec les principes internationaux de protection des enfants" et que "les autorités n'ont pas pris la mesure des conséquences inévitablement dommageables pour les enfants d'un enfermement en centre de rétention".

Le 6 février, à la Bourse du Travail à Paris, près de 200 personnes se sont retrouvées, dont de nombreuses personnalités du monde de l'enfance, à l'appel de l'Observatoire de l'enfermement des étrangers (OEE) - dont le Syndicat de la magistrature est l'un des membres fondateurs - et du Réseau éducation sans frontières (RESF), pour le lancement d'une pétition exigeant l'arrêt immédiat et définitif de l'enfermement des enfants.

Le Syndicat de la magistrature soutient pleinement cette démarche.

La pétition peut être signée en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://resf.info/article41143.html