Le SM, réuni en congrès dénonce l'attitude factieuse de certains syndicats de police visant à contester l'existence et l'essence même de l'autorité judiciaire par la critique systématique des décisions de maintien ou de mise en liberté.

Le SM constate que ce positionnement syndical reflète une conception totalitaire de la société, issue d'une culture hiérarchique et de soumission.

Le SM s'inquiète que des syndicats de police et de magistrats puissent souhaiter la modification ou l'abrogation pure et simple d'une loi progressiste qui a mis la France en conformité avec les principes de la CEDH. Le SM s'étonne du silence de la garde des Sceaux face à de telles attaques. Le SM appelle les syndicats de police attachés à la démocratie et
l'ensemble des policiers démocrates à se mobiliser pour manifester leur attachement à la légalité républicaine et à exprimer leur soutien à cette loi progressiste.


4 décembre 2001