Le SM dénonce le développement de seules réponses répressives et, notamment, la création des « sanctions éducatives » - alors même que tous les professionnels de l'enfance en savent le caractère simpliste - tout autant que leur inefficacité, sauf à être assorties d'interventions éducatives.
Le SM dénonce la création de procédures rapides, notamment, la comparution à délai rapproché qui n'est autre qu'une quasi comparution immédiate et ne peut que favoriser l'enfermement des mineurs.
Le SM dénonce un amenuisement des droits des mineurs, qui peuvent se voir appliquer une justice plus sévère et moins protectrice que celle des majeurs - par exemple en matière de révocation des sursis mise à l'épreuve.
Le SM dénonce un durcissement de la loi pénale, en l'état de pénurie des services de prévention et de santé mentale et des difficultés rencontrées par l'école dans sa mission d'éducation, qui ne peut aboutir qu'à l'exclusion des mineurs les plus en difficulté et rappelle que la seule vraie réponse à la délinquance des mineurs, c'est la lutte contre l'exclusion sous toutes ses formes.
4 décembre 2002