Notre communiqué de presse à la suite des attaques outrancières de certains syndicats de policiers visant notre secrétaire nationale

Depuis quelques jours, notre collègue secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature est visée nommément par des attaques violentes et outrancières orchestrées par des syndicats de policiers à la suite des propos qu’elle a tenus lors d'une interview filmée. Elle y énonçait une réalité connue de tous ceux qui ont participé à des manifestations depuis fin 2018 : la peur suscitée par la dérive incontrôlée de techniques de maintien de l’ordre dont le gouvernement assume désormais pleinement qu’elles risquent de blesser des manifestants pacifiques.


Cette réalité est un constat partagé par l’ensemble des organisations et institutions de défense des droits humains. Il suffit de rappeler, comme le notaient les rapporteurs spéciaux de l’ONU lors d’une visite en France en avril dernier, que la France a connu autant de mains arrachées et d’yeux crevés sur les derniers mois que pendant les 20 dernières années. Les rapporteurs ont dénoncé un véritable « déni de réalité » des autorités françaises, qui se sont contentées de répondre laconiquement à leur interpellation officielle que les pratiques de maintien de l’ordre étaient légales et proportionnées.


Vous trouverez ci-contre le communiqué de presse que nous publions en réponse à ces invectives, qui révèlent une dérive inquiétante de certains syndicats de policiers. Les magistrats, journalistes, responsables politiques sont sommés d’être « du côté des policiers » sous peine d’être qualifiés de complices des délinquants. Ces méthodes desservent les intérêts des policiers eux-mêmes, qui subissent largement les conséquences des options radicales retenues par l'exécutif.

Le communiqué de presse est à télécharger en pièce jointe dans la colonne de droite.

Oui, nous sommes du côté des libertés (128.97 KB) Voir la fiche du document