À l’heure où l’extrême droite est à nos portes et pourrait mettre en œuvre un programme de gouvernement consacrant le recul des droits des personnes qu’elle désigne comme étrangères, les discriminations et l’abandon des grands principes de notre justice tels que l’individualisation de la peine, l’atténuation de responsabilité pénale des mineurs ou l’égalité de tous et toutes devant la loi, le Syndicat de la magistrature estime de son devoir d’alerter sur les risques inhérents à son arrivée au pouvoir, comme le font d’autres acteurs de la société civile et représentant·es de certaines institutions
Les présidents d’Université, les enseignants, les médecins, les médias alertent ; les magistrats ont le pouvoir et la responsabilité de le faire également. Ne confondons pas impartialité du juge dans son office et neutralité d’une organisation syndicale dans le débat public. Notre parole est par essence politique : elle défend une certaine idée de la justice et de son rôle de sentinelle des droits et libertés de toutes et tous.
Vous trouverez ci-dessous notre communiqué de presse.