Dans le cadre de la réforme de l’ordonnance du 2 février 1945, nous avons été entendus à l’Assemblée nationale le 23 janvier par les députés de la mission d’information sur la justice des mineurs et le 24 janvier par les députés du groupe d’études « Droits de l’enfant et protection de la jeunesse ».


Nous avons pu dénoncer le procédé consistant pour le gouvernement à se faire habiliter à légiférer par ordonnance et à se passer d’un débat démocratique de qualité sur un sujet d’une telle importance, tout en rappelant notre attachement à une réforme ambitieuse de l’ordonnance du 2 février 1945. Nous avons réaffirmé qu’il était fondamental de redonner sa primauté à l’éducatif, de marginaliser l’enfermement, de renforcer la spécialisation des acteurs judiciaires qui interviennent auprès des mineurs, d’accompagner les jeunes majeurs et de redonner toute leur place aux outils de milieu ouvert (...)