La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé jeudi 26 octobre, devant plusieurs centaines de maires de communes touchées par les révoltes urbaines, des mesures sécuritaires et judiciaires.

L’exécutif souhaite notamment « que des stages de responsabilité parentale ou des peines de travaux d’intérêt général puissent être prononcées à l’encontre des parents qui se soustraient à leurs devoirs éducatifs ».

Plutôt que de porter des principes coercitifs sans cesse plus déconnectés de la réalité, le gouvernement devrait faire de la protection de l'enfance une priorité, comme de l’ensemble des services publics de la justice et de l'éducation. Ce ne sont pas des annonces tonitruantes et répressives qui permettront aux différents acteurs de la protection, au civil comme au pénal, de mieux accompagner les enfants en difficulté et leurs familles, mais bien des politiques de prévention pérennes.

Vous trouverez ci-joint notre communiqué de presse intersyndical avec le Syndicat des avocats de France et le SNPES PJJ.

 

CP des mesures aux antipodes des besoins (572.18 KB)