Après l’adoption de la loi dite « de sécurisation de l’emploi » le 14 juin 2013, qui, retranscrivant l'accord national interprofessionnel signé le 11 janvier 2013 par le patronat et 3 organisations syndicales, a considérablement porté atteinte aux droits des salariés en réduisant notamment le contrôle du juge sur les décisions de réorganisation au nom de la « compétitivité » des entreprises, le ministre du travail, sans désemparer, s'attaque aujourd'hui à l'Inspection du travail et à l’élection des conseillers prud’hommes....