Vous trouverez ci-joint notre communiqué de presse qui fait suite aux travaux lancés à bas bruit par le Premier ministre dans une circulaire du 5 juin 2019. Ce texte pose l’objectif de «simplifier le paysage administratif, par la réduction du nombre d'instances et de commissions rattachées aux administrations centrales» dans un but assumé de rationnement. 

Dans ce contexte, des structures telles l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), le groupement d'intérêt public Mission de recherche Droit et Justice, ou l’Observatoire de la récidive et de la désistance se trouvent actuellement menacées de suppression. Nous dénonçons la méthode utilisée et le postulat selon lequel toute structure comportant moins de 100 ETP serait par principe une anomalie, sans vision d’ensemble des objectifs visés par les politiques publiques. La suppression de ces structures et l’internalisation de leurs missions au sein des ministères auraient nécessairement un impact sur l’indépendance et le pluralisme de la recherche sur les questions de droits et justice. 

Communiqué de presse au sujet des menaces de suppression de plusieurs organismes de recherche dans le champ de la justice (94.32 KB) Voir la fiche du document