Justice civile et sociale

Communiqué de presse du concernant les décisions rendues le 13 septembre 2013 par la 1ère chambre civile de la Cour de cassation relatives au statut des enfants nés d'une gestation pour autrui à l'étranger, décisions qui font prévaloir la sanction de la "fraude à la loi" française commise par les parents sur l'intérêt supérieur de l'enfant.

Le Syndicat de la magistrature, qui milite depuis longtemps pour que ces enfants vivant en France se voient garantir le droit à une filiation stable et sécurisée, par la transcription sur es registres de l'état civil français de leur lien de filiation légalement établi à l'étranger, en appelle au gouvernement.
Cette réalité sociale ne peut être ignorée plus longtemps : ces enfants existent, ils doivent se voir reconnaître l'intégralité de leurs droits, il est urgent de légiférer dans leur intérêt.

Communiqué commun du Syndicat de la magistrature, du Syndicat des avocats de France, du Syndicat des juridictions financières, du Syndicat de la juridiction administrative, et de l'Union syndicale des magistrats administratifs

Le projet de décret, en créant une procédure spéciale pour les "contentieux sociaux" et en transférant aux cours administratives d'appel des compétences en premier et dernier ressort, porte atteinte aux garanties fondamentales des justiciables que sont le principe d'égalité d'accès à la justice et d'égalité dans le traitement des requêtes examinées par la juridiction administrative. Les syndicats signataires le dénoncent avec force.

Si le Syndicat de la magistrature n'entend ni remettre en cause le principe de la démocratie sociale et de la négociation conduite par les partenaires sociaux, ni se prononcer sur l'équilibre global de l'accord, il souhaite dénoncer la fragilisation du contrat de travail qui se dessine dans l'accord et le projet de loi, ainsi que le principe d'évitement du juge qui y est clairement affiché.