Il n’est plus acceptable d’entendre les responsables dire que cette incurie relèverait d’une question de coût, sur fond de conflit entre l’Etat et les départements. Elle résulte avant tout d’un choix politique, celui de faire prévaloir la gestion des flux migratoires sur l’intérêt de l’enfant.
Le Syndicat de la magistrature a régulièrement appelé les pouvoirs publics à la protection effective de ces jeunes en danger, notamment le 16 avril 2012 en se joignant à 14 autres organisations pour saisir le Défenseur des droits de graves dérives en région parisienne, où de nombreux MIE étaient laissés à la rue pendant des mois....